Les biostimulants attirent de plus en plus l’attention des professionnels, car ils offrent une nouvelle manière de soutenir la croissance et la vitalité des cultures. Leur rôle n’est pas d’apporter des éléments nutritifs, mais d’activer les processus biologiques qui permettent aux plantes de mieux utiliser les ressources disponibles, de renforcer leur résilience et d’exprimer pleinement leur potentiel. S’intéresser aux biostimulants, c’est regarder autrement la physiologie végétale, la dynamique du sol et les interactions qui façonnent la performance d’un système de culture.
Définition et positionnement réglementaire
Les biostimulants occupent désormais une place clairement définie dans le paysage des intrants agricoles. Selon le Règlement européen 2019/1009, ils sont décrits comme des fertilisants capables de stimuler les processus de nutrition des végétaux, indépendamment des éléments nutritifs qu’ils contiennent. Leur rôle est d’améliorer l’efficacité d’utilisation des nutriments, la tolérance des plantes aux stress abiotiques, certains critères qualitatifs des productions, ainsi que la disponibilité des éléments dans le sol et la rhizosphère.
Cette définition permet de distinguer nettement les biostimulants des autres catégories d’intrants : ils ne sont ni des engrais, ni des produits de biocontrôle. Ils constituent une famille à part, centrée sur la physiologie végétale et l’activité biologique du sol.
Depuis l’entrée en vigueur du règlement sur les Matières Fertilisantes et Supports de Culture (MFSC) en juillet 2022, ce positionnement est devenu le socle réglementaire pour leur mise sur le marché. Un biostimulant peut agir sur différents leviers : directement sur la plante, sur la rhizosphère ou sur le sol lui-même. Certains produits associent d’ailleurs engrais ou amendements avec un additif biostimulant, afin de combiner apports nutritifs et stimulation des processus naturels.
Quelles sont les propriétés et effets reconnus des biostimulants ?
Les biostimulants agissent sur plusieurs leviers clés du fonctionnement des plantes et du sol. Leur intérêt repose sur une combinaison d’effets qui, mis bout à bout, améliorent la performance globale des cultures.
- amélioration de l’absorption des nutriments présents dans l’environnement ou apportés par les engrais ;
- augmentation de la biodisponibilité des éléments nutritifs du sol, facilitant leur mobilisation et leur utilisation par les plantes ;
- renforcement de la tolérance et de la résilience face aux stress abiotiques comme la sécheresse, les excès d’eau, les gelées ou la salinité ;
- amélioration de critères qualitatifs : teneurs en composés (sucres, lipides), couleur plus homogène, meilleure conservation ;
- optimisation de l’activité microbienne et des propriétés physico-chimiques des sols, avec un effet positif sur la dégradation de la matière organique ;
- gains économiques potentiels via une meilleure valorisation des intrants et des rendements plus réguliers ;
- bénéfices environnementaux liés à une réduction de l’utilisation de ressources non renouvelables pour la fertilisation.
Quels sont les stress abiotiques ciblés par les biostimulants ?
Les cultures subissent chaque année des épisodes de stress qui perturbent leur fonctionnement. Les biostimulants ont justement été développés pour aider les plantes à mieux encaisser ces variations, en renforçant leurs capacités métaboliques et leurs mécanismes d’adaptation.
Ils apportent un soutien notable face à plusieurs situations :
- le gel et les températures basses lors des stades sensibles ;
- le stress hydrique, aussi bien en cas de déficit que d’excès d’eau ;
- les chaleurs intenses qui perturbent photosynthèse et floraison ;
- les variations de luminosité, qu’il s’agisse d’un excès ou d’un manque ;
- la salinité, qui affecte l’absorption de l’eau et des nutriments ;
- certaines carences nutritionnelles, notamment lorsque le sol ne parvient pas à libérer suffisamment d’éléments.
Pour exploiter pleinement leur potentiel, les biostimulants doivent être intégrés en amont de ces périodes sensibles. Un positionnement précoce permet aux plantes d’activer leurs processus biologiques avant que le stress ne s’installe, et non en réponse tardive.
Cette logique demande une approche globale : connaissance des sols, observation fine des cultures, anticipation des contraintes climatiques. Lorsqu’ils sont inscrits dans cette stratégie, les biostimulants deviennent un outil fiable pour soutenir la résilience des systèmes de culture.
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