L’avoine est une céréale vulnérable à de nombreuses maladies fongiques et parasitaires. Ces pathogènes peuvent compromettre la levée, réduire la vigueur des plantes, et affecter directement la qualité et la quantité des récoltes. Les enjeux sont donc majeurs pour les céréaliers : préserver le rendement, tout en assurant une production conforme aux exigences des filières.
Chez Agrobiotop, acteur européen de référence en agrobiologie, nous développons des solutions pour prévenir et lutter contre ces maladies.
- Rouille couronnée sur l’avoine
- Oïdium ou blanc des céréales sur l’avoine
- Charbon nu de l’avoine
- Anthracnose de l’avoine
- Fusariose de l’avoine
- Piétin-échaudage de l’avoine
- Ergot de l’avoine
- Céphalosporiose du blé et de l’avoine
- Glume noire des céréales
- Mosaïques de l’avoine et du blé
- Solutions Agrobiotop contre les maladies de l'avoine
Rouille couronnée sur l’avoine
La rouille couronnée, provoquée par Puccinia coronata, est l’une des maladies les plus redoutées de l’avoine. Elle peut également toucher l’orge ou le seigle.
De petites pustules orange à brunes apparaissent principalement sur les feuilles. Elles peuvent aussi se développer sur les gaines, pédoncules, arêtes et panicules. Ces lésions s’accompagnent souvent d’une chlorose étendue et de zones nécrotiques qui provoquent la mort prématurée des tissus. En fin de cycle, des pustules noires (télies) se forment sur les zones déjà atteintes.
L’infection perturbe fortement la photosynthèse, ralentit la croissance et réduit la production de grains. Les plantes touchées deviennent également plus sensibles au stress hydrique.
La maladie se développe rapidement par temps chaud, avec des températures comprises entre 20 et 25 °C, et en présence d’une humidité élevée.
Oïdium ou blanc des céréales sur l’avoine
L’oïdium des céréales, causé par Blumeria graminis f. sp. avenae, est fréquent sur l’avoine en Europe et réapparaît presque chaque année.
Les premiers signes se présentent sous forme de petites taches blanches cotonneuses sur les deux faces des feuilles. Ces taches s’étendent et fusionnent, donnant un feutrage dense caractéristique. Avec le temps, ce feutrage prend une coloration grisâtre ou brun-rougeâtre. Lors de la sporulation, l’aspect devient poudreux, facilement visible à l’œil nu.
Charbon nu de l’avoine
Le charbon nu, dû à Ustilago segetum var. avenae, est une maladie qui s’installe dès la germination. Le champignon survit sur les semences contaminées sous forme de spores. Au moment de la germination, il pénètre dans la jeune plantule et se développe de manière systémique.
À première vue, les épis infectés semblent normaux. Mais au lieu de grains, ils produisent une masse de spores noires pulvérulentes, facilement dispersées par le vent. Cette propagation rapide contribue à la contamination d’une nouvelle génération de semences.
Cette maladie provoque des pertes directes et visibles sur le rendement en supprimant totalement les grains formés.
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Anthracnose de l’avoine
L’anthracnose est provoquée par Colletotrichum graminicola. Les symptômes sont :
- Sur jeunes plants : flétrissement, dépérissement, parfois mortalité.
- Sur feuilles : petites taches bien délimitées, de forme circulaire, elliptique ou irrégulière, de couleur brun rougeâtre. Au centre, des acervules (petits points noirs) deviennent visibles. L’infection progresse des feuilles basales vers le haut. Les taches finissent par se regrouper, entraînant le dessèchement et la chute prématurée des feuilles.
- Sur épis : blanchiment et stérilité partielle.
- Sur grains : aspect ratatiné.
- Sur tiges : blanchiment à la base, brunissement progressif et parfois acervules.
- Sur collet : pourriture des tissus, tallage réduit, sensibilité accrue à la verse.
- Sur plante entière : perte de vigueur, teinte délavée, maturité avancée.
La maladie se développe davantage dans les sols sableux, pauvres ou mal fertilisés. Les périodes pluvieuses accentuent les infections.
Fusariose de l’avoine
Les fusarioses des panicules sont dues à plusieurs champignons du genre Fusarium, notamment F. graminearum et F. avenaceum. L’avoine est moins sensible que le blé ou l’orge, mais elle reste exposée, surtout en floraison par temps chaud et orageux.
Symptômes :
- Panicules partiellement blanchies, donnant un aspect « échaudé ».
- Présence possible d’un léger feutrage blanc-orangé à rose sur les glumes ou les grains lorsque l’humidité est élevée.
- Grains décolorés (teintes beiges, rosées ou violacées), avec taches brun-noir, souvent ratatinés, mal remplis ou partiellement pourris.
- Sur jeunes plantules : fonte des semis, pourriture du germe, taches brunes sur les plantules avortées.
Cette maladie peut affecter directement la qualité sanitaire de la récolte en diminuant la valeur alimentaire des grains.
Piétin-échaudage de l’avoine
Le piétin-échaudage est causé par des champignons du genre Gaeumannomyces. L’avoine résiste à plusieurs espèces grâce à la production de protéines antifongiques (avénacines A et B). Mais Gaeumannomyces avenae contourne ce mécanisme grâce à une enzyme (avénacinase) capable de neutraliser cette protection.
Symptômes :
- Attaques précoces : plantes chétives, jaunissantes, au tallage réduit.
- Attaques sévères : mortalité précoce, arrêt du remplissage des grains, maturation incomplète.
- Racines atteintes : vaisseaux du xylème colonisés, empêchant l’absorption d’eau et de nutriments.
- Blanchiment possible des épis, surtout en cas de stress hydrique.
Ergot de l’avoine
L’ergot, provoqué par le champignon Claviceps purpurea, affecte de nombreuses céréales comme le blé, l’orge, l’avoine et surtout le seigle. La maladie se manifeste directement sur les épis. Les premiers signes apparaissent sous forme de gouttes de miellat riches en conidies. Elles laissent place à une masse blanchâtre, puis à la formation d’un sclérote noir violacé qui prend entièrement la place du grain. Ce sclérote, souvent proéminent entre les glumelles, peut dépasser largement de l’épi. La présence de ces structures entraîne une perte directe de grains et constitue également un risque sanitaire en raison des alcaloïdes toxiques qu’elles renferment.
Céphalosporiose du blé et de l’avoine
La céphalosporiose, causée par Hymenula cerealis, est une maladie vasculaire touchant plusieurs céréales dont le blé, l’orge, le seigle, le triticale et l’avoine. Elle n’a pas été signalée en France, mais elle est connue dans plusieurs pays européens comme l’Allemagne, l’Italie ou la Pologne. Les plantes malades présentent des feuilles marquées par de longues bandes jaunes, parfois accompagnées de lignes brunes entourées de jaune qui peuvent progresser vers la tige et la gaine. Les épis montrent un blanchiment, une stérilité partielle et une maturation prématurée qui conduit à la formation de grains ratatinés.
La plante entière adopte un aspect rabougri, avec une allure brûlée et des nœuds sombres caractéristiques. Ces symptômes sont souvent accentués lorsque la culture subit un stress hydrique.
Glume noire des céréales
La glume noire est causée par la bactérie Xanthomonas translucens pv. translucens. Ses effets varient selon la souche, les conditions de culture et la variété touchée.
Symptômes :
- Feuilles : stries imbibées d’eau, jaunes chez l’orge et le triticale ; stries nécrotiques au centre avec bordure rouille chez le blé. En conditions humides, les stries s’allongent parallèlement aux nervures. La bactérie produit un exsudat brun foncé ou translucide qui sèche en dépôts fins. Les stries fusionnent parfois en grandes lésions mortelles pour la feuille.
- Épis : stries noires entre les vaisseaux, partant de la pointe des glumes et glumelles, donnant progressivement une coloration noire. Les grains deviennent flétris, bruns, légers.
Mosaïques de l’avoine et du blé
Le virus Oat sterile dwarf virus (OSDV) est spécifique des Poacées. Il infecte l’avoine, le blé, l’orge, le seigle et certaines graminées fourragères. La cicadelle Javesella pellucida est le vecteur principal, capable de transmettre le virus toute sa vie après contamination.
Symptômes :
- Plante entière : nanisme marqué, tallage excessif, absence de floraison, aspect général de touffe d’herbe.
- Feuilles : coloration vert sombre, déformations, petites excroissances foliaires (énations) sur la face dorsale.
Bien que non signalée en France, cette virose est suivie dans plusieurs pays d’Europe de l’Est et du Nord.
Solutions Agrobiotop contre les maladies de l’avoine
Aération des sol
Cette action est très importante car elle joue un rôle direct sur les maladies de l’avoine.
Traitement contre les maladies de l’avoine (Barrière physique)
- CHITOPROTECT
- BENTOBIO (argile bentonique sodique)
En association CHITOPROTECT :
- Culture céréalière : 1kg BENTOBIO + 1 L de CHITOPROTECT /ha /100 L d’eau
- Maraichage : 3 Kg BENTOBIO + 1.5 L de CHITOPROTECT / ha / 300 L d’eau
En association avec PNPP : 1kg de BENTOBIO/100L d’eau accentue l’efficacité des macérations ( biostimulant)
Association avec les préparations à base de Cuivre : Dose de 1kg de BENTOBIO/100L d’eau
Bentobio se dilue parfaitement dans l’eau et n’engendre pas d’abrasion des systèmes de pompes
Les doses indiquées sont à adapter selon besoins et objectifs
En poudrage : De 8 à 15kg/ha
Biostimulants contre les maladies
- YAKADOP (Dose conseillée : 5 litres/ 100 litres d’eau / hectare)
- YAKAPRO (Dose conseillée : 5 à 10 litres / 100 litres d’eau / hectare)
Enrobage des semences
Pour une protection contre les maladies cryptogamiques du sol.
Dose conseillée pour 100 kg de semences, multiplier les doses en fonction du volume de semences
100 ml CHITOPROTECT + 900 ml YAKASEM /100 kg de semences.
Biostimulants en action contre ravageurs
- YAKASELF (Dose conseillée 10 litres/ 100 litres d’eau / hectare)
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements