Maladies du mandarinier

maladies mandarinier

Le mandarinier est sensible à plusieurs maladies qui peuvent compromettre sa santé, sa productivité et la qualité des récoltes. Champignons, bactéries et virus s’attaquent tour à tour à ses feuilles, ses fruits ou ses racines, affaiblissant l’arbre et réduisant les rendements. Découvrons comment identifier ces maladies et comment lutter efficacement avec des solutions naturelles.

Maladies sur tronc et racines du mandarinier

Les maladies ci-dessous ciblent sur le tronc et les racines du mandarinier.

La gommose

La gommose, provoquée par des champignons du genre Phytophthora, est l’une des affections les plus fréquentes chez le mandarinier. Elle apparaît souvent après des périodes prolongées d’humidité ou sur des sols mal drainés.

Les premiers symptômes se manifestent par un écoulement de gomme visqueuse et ambrée au niveau du tronc ou des branches principales. Sous cette zone, l’écorce devient brunâtre, se décolle, puis laisse apparaître des tissus nécrosés. Progressivement, le feuillage jaunit, les rameaux dépérissent et l’arbre perd de sa vigueur.
Un sol trop compact ou un excès d’irrigation favorisent fortement le développement du champignon. Il est donc conseillé de privilégier un sol bien aéré, de surveiller l’arrosage et de protéger les plaies après la taille.

Pourridiés

On observe sur le mandarinier un dépérissement brutal et mort du mandarinier du à Armillaria mellea et à Rosellinia sp. Sous l’écorce des racines et dans le sol, présence d’un réseau de filaments blanchatres ou de cordons d’aspect cotonneux, d’abord blanchatres puis bruns.

Les viroses : psorose, exocortis et consorts

Plus discrètes mais tout aussi redoutables, les viroses du mandarinier se transmettent le plus souvent par le greffage ou les outils contaminés.

Parmi elles :

  • La psorose, qui provoque des mosaïques sur le feuillage et un écaillage de l’écorce.
  • L’exocortis, responsable de fissures sur le tronc et de déformations des fruits.

Ces maladies évoluent lentement, mais affaiblissent durablement la plante. La meilleure prévention reste l’utilisation de matériel végétal certifié sain et la désinfection rigoureuse des outils de taille.

3 litres CHITOPROTECT + 3 kg BENTOBIO / 800 litres d’eau / hectare
renouveler, tous les 14 à 21 jours si nécessaire jusqu’à disparition de la maladie
BENTOBIO
En poudrage : De 8 à 15kg/ha

Action sur le sol – décompactage et aération du sol (Très important pour lutter contre cette maladie)

Pour les viroses : désinfection des outils : Vinaigre 10 % ( substance de base)

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Maladies sur feuilles et rameaux du mandarinier

Les maladies ci-dessous touchent les parties aériennes du mandarinier.

Chancre citrique

Le chancre citrique, causé par la bactérie Xanthomonas citri, se propage principalement par le vent et la pluie. Les jeunes plants contaminés sont souvent à l’origine des foyers d’infection. Cette maladie se reconnaît à l’apparition de petites pustules orangées, entourées d’un halo jaune sur les feuilles, les fruits et les rameaux. Ces lésions entraînent la chute prématurée des feuilles et la déformation des fruits, diminuant fortement la production. Les vergers bien ventilés, avec des plantations espacées et des outils régulièrement désinfectés, limitent la propagation du pathogène.

Cercosporose

La cercosporose sur le mandarinier est dû à Cercospora angolensis. Nous remarquons des petites taches jaunes devenant plus foncées entourées d’un halo sur les limbes.

Maladie « Greasy spot »

La maldie « Greasy spot » s’identifie par des taches d’aspect graisseux brun foncé, surtout visibles sur la face inférieure du limbe.

La fumagine

La fumagine n’est pas une maladie directement infectieuse, mais une conséquence de l’activité de certains insectes comme les cochenilles, pucerons ou mouches blanches. Ces ravageurs sécrètent du miellat sur lequel se développent des champignons saprophytes.Le feuillage prend alors un aspect noirâtre et poisseux, freinant la photosynthèse et ralentissant la croissance de l’arbre. À terme, les feuilles jaunissent et tombent.

La lutte passe par le contrôle des populations d’insectes. Des auxiliaires naturels (comme les coccinelles ou chrysopes) et des traitements biologiques à base d’extraits végétaux ou de savon noir peuvent être employés.

Anthracnose

Cette maladie est très commune sur de nombreux arbres tropicaux, due à Glomerella

L’anthracnose se manifeste par l’apparition de taches de teinte évoluant entre le brun et le noir sur différents organes de l’arbre. Elle se développe facilement autour d’une piqûre d’insecte (cécidomyies, mouches des fruits, punaise des fleurs…).

Glomerella cingulata est la phase sexuée, Colletotrichum gloeosporioides est la phase asexuée.

Sur les Fruits on observe des taches circulaires noires de plus de 5 mm de diamètre se forment à la surface de l’épiderme sous lesquelles la pulpe brunit et pourrit.
Sur les fruits mûrs, le champignon pénètre la cuticule, mais reste au repos jusqu’à ce que les fruits commencent à mûrir ou lorsqu’ils sont stockés en chambre froide.
Sur les Feuilles, on observe de petites taches noires circulaires apparaissent, la partie nécrosée finit par tomber et le limbe des feuilles présente alors de nombreuses perforations.

Sur les tiges, on observe un dépérissement des rameaux à partir de l’extrémité de la tige.

Les spores de cette maladie se développent dans des feuilles mortes et se propagent à de courtes distances par la pluie ou une irrigation trop importante. Le champignon peut rester dans le tissu des fruits sans provoquer de symptômes jusqu’à ce qu’ils soient attaqués par d’autres facteurs ou bien après la récolte. D’une année à l’autre, il survit dans les extrémités des branches infectées et défoliées et dans les feuilles matures.

La pluie est le principal vecteur de dissémination des spores du champignon.

Alternariose

Aussi connue sous le nom de pourriture noire, cette maladie se traduit par la formation d’une pourriture poudreuse noire mate à divers endroits. Peu visible extérieurement, ce champignon s’installe en profondeur et nécrose la pulpe, en entrant par des fissures préexistantes. Les spores d’Alternaria sp. sont présentes toute l’année dans les vergers et également dans les entrepôts.

  • Sur les fruits infectés : coloration précoce en comparaison aux autres fruits.
  • Sur les Feuilles et fruits : présence de petites taches foncées entourées d’un halo plus clair.
  • Sur fruits plus mûrs, les lésions peuvent se transformer en grandes taches. La peau forme une barrière de liège qui se détache de la surface. Dans les derniers stades de la maladie, le liège peut tomber, formant des cratères ou des marques à la surface du fruit.

Il hiverne dans les débris de plantes infectées par le biais de spores asexuées appelées conidies.

Les conidies se dispersent par les courants d’air et leur libération des lésions est déclenchée par une augmentation soudaine de l’humidité. La température idéale est entre 15 et 35°C, avec un optimum à 25°C. Des longues périodes humides et une végétation très dense limitant la dissipation de l’humidité, favorisent cette maladie.Elles peuvent également être transportées par la mineuse des agrumes (Phyllocnistis citrella).

Elsinoe fawcettii – Scab

Le Scab est une maladie fongique qui se présente sous la forme de pustules liégeuses irrégulières. Les spores sont produites à la surface des pustules, puis se propagent dans de nouveaux tissus sensibles. Une humidité excessive de la parcelle favorise le Scab.

Sur fruits, pustules liégeuses irrégulières infectés aux premiers stades de leur développement, les fruits se déforment et sont sujets à une chute prématurée. Les fruits infectés ne peuvent pas être commercialisés.

Sur les jeunes feuilles : de minuscules taches imbibées d’eau qui se transforment en pustules, baisse de photosynthèse.Sur tiges : pustules, baisse de la floraison.
Les spores sont produites dans une atmosphère saturée en humidité, entre 20 et 28°C. La durée d’incubation (durée entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes) est d’au moins 5 jours. Les feuilles sont sensibles à l’infection lorsqu’elles sortent du bourgeon jusqu’à deux semaines après, puis deviennent résistantes avant d’atteindre leur taille maximale. Les spores sont transportées par le vent ou l’eau vers de nouveaux individus, ainsi que par le transport et la commercialisation de matériel végétal et de tissus infectés.

Rhizoctonia solani (Thanatephorus cucumeris)

Rhizoctonia solani, anciennement appelé Thanatephorus cucumeris, est un champignon tellurique qui se développe préférentiellement sur les organes présents dans le sol ou situés à proximité. Il attaque de nombreuses espèces notamment les cultures maraîchères. En anglais, le terme désignant cette maladie chez les agrumes est ”aerolate leaf spot”.

Les principales attaques ont lieu en pépinière quand le feuillage est proche du sol.

Symptômes sur les feuilles du mandarinier : taches sèches et circulaires de 0,2 à 3 cm de diamètre, entourées d’une couronne.

Les spores sont produites seulement dans des conditions chaudes et humides. Elles vont ensuite germer et infecter les jeunes feuilles.

Le Huanglongbing (HLB) ou « maladie du Dragon jaune »

Le HLB, dû à la bactérie Candidatus Liberibacter, est considéré comme la maladie la plus grave des agrumes. Transmise par les psylles, elle s’attaque au système vasculaire du mandarinier. Les feuilles présentent des taches jaunes irrégulières et des marbrures vertes, tandis que les fruits deviennent déformés et asymétriques, souvent colorés à moitié. Le goût s’altère et la production s’effondre. À terme, l’arbre dépérit totalement. La lutte repose sur la détection précoce, la destruction des plants infectés et la protection contre les insectes vecteurs à l’aide de filets ou de produits de biocontrôle.

Mal secco (Phoma tracheiphila)

Cette maladie, favorisée par le stress hydrique et les blessures, bloque la circulation de la sève. Les symptômes sur le mandarinier apparaissent sous forme de dessèchements des rameaux et de nécroses foliaires. Sans intervention, la mort des branches s’étend progressivement.

3 litres CHITOPROTECT + 3 kg BENTOBIO / 800 litres d’eau / hectare
renouveler, tous les 14 à 21 jours si nécessaire jusqu’à disparition de la maladie
BENTOBIO
En poudrage : De 8 à 15kg/ha

Action sur le sol – décompactage et aération du sol (Très important pour lutter contre cette maladie)

Contre ravageurs qui provoquent la fumagine (cochenilles, pucerons et aleurodes)

  • YAKASELF (Dose d’emploi : 10 litres/100 litres d’eau / hectare. Additionné a la solution 1% de savon noir ou mouillant a base d’huile de colza ou tournesol. A appliquer dès l’apparition des premiers ravageurs)

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Maladies sur les fruits du mandarinier

Les maladies ci-dessous touchent les mandarines.

Pourriture blanchâtre de l’épiderme

Devenant verdâtre et pulvérulente dû à Penicillium digitatum appelé pourriture verte

Devenant bleuâtre et pulvérulente dû à Penicillium italicum appelé pourriture bleue

Pourriture amère

La pourriture amère sur les mandarines est causée par Oospora citri-aurantii : pourriture gluante blanchâtre des fruits. Ramollissement.

Necrose à Diplodia

Cette maladie est due à Diplodia natalensis : on observe une nécrose brune qui se développe autour du pédoncule.Alternaria (pourriture).

Dû à Alternaria spp, envahissement des blessures épidermiques accidentelles, accompagné de brunissement des tissus ou encore pénétration par la cicatrice stylaire et développement d’une pourriture noire sèche le long de la columelle visible seulement à l’ouverture du fruit.

3 litres CHITOPROTECT + 3 kg BENTOBIO / 800 litres d’eau / hectare
renouveler, tous les 14 à 21 jours si nécessaire jusqu’à disparition de la maladie
BENTOBIO
En poudrage : De 8 à 15kg/ha

Action sur le sol – décompactage et aération du sol (Très important pour lutter contre cette maladie)

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.

Nos conseils et solutions Agrobiotop pour la protection de vos cultures de mandariniers

  • BENTOBIO Argile bentonite sodique : il s’agit d’une argile naturellement riche en smectite et montmorillonite sodique. Elle a un fort pouvoir absorbant et une capacité élevée d’échange cationique.
  • CHITOPROTECT (Chitosan origine animal de grade alimentaire). C’est un éliciteur, qui active le système de défenses des plantes, polymère naturel créant un biofilm protecteur.
  • CHITOPROTECT CHITOSANE (Chitosan origine Aspergillus niger)

Une synergie d’action des deux produits cités ci-dessus contre les ravageurs et maladies des mandariniers

Contre Ravageurs (cochenilles, cicadelles, pucerons, thrips, Acariens, Psylles) :

Effet barrière physique, pulvérisation sous forme de suspension (mélange CHITOPROTECT ( chitosan origine crustacée de grade alimentaire ou Aspergillus niger) + BENTOBIO (argile bentonite sodique). La solution forme un biofilm naturel qui perturbe l’alimentation des insectes en empêchant la prise de nourriture en abimant les pièces buccales des insectes. Elle empêche les piqures ou morsure évitant la dispersion des virus dans certains cas ainsi que la ponte des insectes.
La texture des deux produits  CHITOPROTECT + BENTOBIO gênent le déplacement surtout sur les larves (cochenilles) et désorientent les insectes.  Il agit comme répulsif mécanique sur les ravageurs. Les feuilles sont moins attractives pour les insectes (moins de brillance, moins d’odeurs volatiles libérées) Elle ne bloque pas la photosynthèse des plantes. Pas d’effet toxique pour l’utilisateur

Action contre les maladies :

Contre Cercosporiose ( bananier), Fusarium ( Bananier, Ananas, Avocatier), Pseudomonas ( Bananier), Pourriture ( Bananier, Ananas, Avocatier, Agrumes), Anthracnose ( Bananier, Avocatier, Agrumes, Manguier), Penicillium ( Ananas), Oïdium ( Avocatier, manguier) Gommose, Chancre, Cercosporose, Dragon jaune ( Agrumes) autre cultures. NOUS CONSULTER

Les cultures d’agrumes,  Bananier et d’Ananas sont des cultures tropicales très sensible à l’humidité, aux maladies fongiques, cette solution utilisée en pratiques culturales s’applique en préventives et en  curatives.

BENTOBIO + CHITOPROTECT est principalement connue pour ses propriétés d’adsorption, de rétention d’eau, et de barrière physique. Elle est largement utilisée en agriculture, mais son utilisation directe contre les maladies des cultures repose sur des effets préventifs et curatifs ou de soutien à la santé des plante, apport oligoéléments Fer. L’association des deux solutions s’applique en pulvérisation foliaire pour former une couche protectrice sur les tronc,feuilles, tiges ou fruits, elle réduit et éradique la germination des spores, mycélium, oospores en limitant leur contact avec la surface des feuilles. Elle réduit également les brulures solaires qui peuvent fragiliser les cultures et favoriser l’entrée de pathogène ;

Trempage des rejets

CHITOPROTECT + BENTOBIO Favoriser un meilleur développement racinaire, rendant les plantes plus résistantes aux maladies racinaires (Phytophtora, pourriture, Fusariose). Pré trempage des rejets dans la solution.
Ne gêne pas la photosynthèse des plantes. Pas d’effet toxique pour l’utilisateur

Usages – Doses indicatives en fonction des matériels utilisés.

CHITOPROTECT 3litre
BENTOBIO 3 Kg
800 à 1000 litres d’eau / hectare

Les doses préconisées peuvent fluctuer en fonction du procédé d’application par voie aérienne (avion) ou drone. A cette solution, on peut y rajouter les produits biostimulant YAKADOP, YAKASTAR, YAKAFLO.

En complément d’action (indirecte sur les maladies et ravageurs)

  • SILIBOOST (Silice activé SIO3) :Elément très important sur les cultures tropicales permettant d’améliorer les structures des sols humides, évitant ainsi la stagnation des eaux propices aux développements des maladies (pourriture, phytophtora, Fusariose).
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