Chaque année, les producteurs de poireaux doivent faire face à un adversaire redoutable : le mildiou. Ce pathogène s’infiltre dans les cultures dès les premiers frimas, abîmant les feuilles, réduisant les rendements et compliquant les récoltes. Phytophthora porri, son agent responsable, sévit un peu partout, en particulier durant les mois froids et humides. Pour les maraîchers, cette maladie représente un véritable défi technique et agronomique.
Face à cette problématique, Agrobiotop met son expertise en agrobiologie au service des professionnels. Nous développons des solutions innovantes qui permettent de renforcer la résistance naturelle des cultures et d’améliorer la santé globale du sol.
- Description du mildiou du poireau Phytophthora porri
- Quels sont les symptômes du mildiou du poireau
- Conditions favorables au développement de Phytophthora porri
- Mode de conservation et de contamination
- Nos solutions Agrobiotop contre la rouille de l'oignon
- Quelles mesures préventives contre le mildiou du poireau ?
Description du mildiou du poireau Phytophthora porri
Le mildiou du poireau est provoqué par Phytophthora porri, un organisme pathogène apparenté aux champignons, qui appartient au groupe des oomycètes. Présent dans le monde entier, ce pathogène s’attaque principalement aux poireaux, mais peut aussi toucher d’autres alliacées. Il s’agit d’une maladie à expression hivernale, qui peut toutefois s’installer dès l’automne lorsque les conditions climatiques deviennent favorables.
Les périodes froides et humides représentent une véritable opportunité pour le mildiou de se développer dans les cultures. Une fois installé, il devient difficile à éradiquer, surtout si les pratiques culturales ne sont pas adaptées.
Quels sont les symptômes du mildiou du poireau
Les premiers signes du mildiou apparaissent sur les feuilles, sous forme de taches allongées et humides. Celles-ci peuvent mesurer jusqu’à 6 cm de long et 2 cm de large. Elles se localisent souvent au niveau des pliures foliaires, là où l’eau stagne plus facilement.
À mesure que l’infection progresse, les taches changent d’aspect. Initialement livides et humides, elles deviennent blanches, sèches, puis cassantes. Lors de fortes attaques, ces lésions peuvent descendre jusqu’à la base des feuilles, provoquant parfois une pourriture des tissus.
Ces symptômes sont de temps en temps confondus avec des dégâts liés au gel ou à d’autres maladies foliaires, ce qui rend le diagnostic plus complexe. Lorsque l’attaque est intense, les zones atteintes peuvent ne pas être éliminées au parage, affectant la qualité commerciale. Les pertes de rendement et le décalage du calendrier de récolte sont alors inévitables.
Vous avez besoin d’une solution naturelle contre le mildiou du poireau ?
Conditions favorables au développement de Phytophthora porri
Le mildiou du poireau se développe dans une large plage de températures, allant de 1°C à 25°C. Son activité est maximale lorsque les températures se situent entre 10°C et 15°C, surtout si l’humidité ambiante est élevée. Cette fenêtre climatique est typique de la fin d’automne à l’hiver, avec un pic de risque entre novembre et mars.
Les épisodes de gel suivis de redoux doux et humides créent des conditions particulièrement favorables. Les sols détrempés, les pluies fréquentes et les brouillards persistants sont autant de facteurs qui facilitent l’installation du pathogène.
Les éclaboussures générées par les gouttes de pluie ou par l’irrigation par aspersion accélèrent la contamination du feuillage. Ces projections transportent les spores vers des parties saines de la plante, contribuant à la propagation rapide de la maladie sur la parcelle.
Mode de conservation et de contamination
Phytophthora porri survit dans le sol sous forme d’oospores, des structures de conservation très résistantes. Ces oospores peuvent rester viables pendant 4 à 6 ans.
Lorsque les conditions sont propices, ces oospores libèrent des zoospores, responsables des contaminations primaires. Celles-ci sont disséminées par les éclaboussures de pluie, mais aussi par le vent, une fois la maladie bien installée. Bien que la reproduction asexuée par conidies joue un rôle mineur, elle peut tout de même participer à la dissémination secondaire dans certaines situations.
L’irrigation par aspersion, en créant des conditions similaires aux pluies naturelles, agit comme un catalyseur de la propagation.
Nos solutions Agrobiotop contre la rouille de l’oignon
Amélioration du sol – décompactage, aération et oxygénation de sols
Permet de drainer les parcelles et d’éviter les excès d’humidité et la présence d’eau stagnante propice à la prolifération du Mildiou (Phytophthora porri)
Traitement contre le mildiou (Phytophthora porri)
Les conditions climatiques favorisent les différentes maladies, il est important d’appliquer les formulations ci-dessous afin de contrecarrer la prolifération des spores ou oospores (mildiou) des maladies grâce au fort pouvoir absorbant de la BENTOBIO (argile bentonite sodique naturel).
CHITOPROTECT, éliciteur agissant sur le système de défense de la plante amène un biofilm filmogène permettant de renforcer l’action de la BENTOBIO sans obstruer la photosynthèse nécessaire à la plante. L’humidité de l’air (hygrométrie) ou après une pluie propice au développement des maladies sont ainsi stoppées et éradiquées.
Renouveler les applications tous les 7 à 14 jours si possible jusqu’à disparition de la maladie
DOSE D’EMPLOI :
BENTOBIO + CHITOPROTECT en association contre toutes les maladies du poireau comme le mildiou.
Maraichage : 3 Kg BENTOBIO + 1.5 L de CHITOPROTECT / ha / 300 L d’eau
Association avec les préparations à base de Cuivre : dose de 3kg de BENTOBIO/300L d’eau
BENTOBIO se dilue parfaitement dans l’eau et n’engendre pas d’abrasion des systèmes de pompes
Les doses indiquées sont à adapter selon besoins et objectifs. Permet de diminuer les doses de cuivre.
ATTENTION : CHITOPROTECT n’est pas compatible avec le cuivre (Hydroxyde de cuivre, sulfate de cuivre)
En poudrage : De 8 à 15kg BENTOBIO
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements
Quelles mesures préventives contre le mildiou du poireau ?
- Utiliser uniquement des plants sains, indemnes de tout symptôme visible à la plantation.
- Sélectionner des parcelles bien drainées pour limiter les excès d’humidité, en particulier en hiver.
- Mettre en place une rotation culturale avec des espèces non-hôtes, pour diminuer la pression de l’inoculum présent dans le sol.
- Nettoyer soigneusement la parcelle après récolte, en éliminant les débris végétaux potentiellement infectés.
- Adapter la fertilisation, notamment en limitant les apports azotés excessifs qui favorisent le développement du feuillage au détriment de la résistance naturelle de la plante.
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