Oïdium des céréales (Blumeria graminis) : causes, symptômes et traitements

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Causée par Blumeria graminis, l’oïdium des céréales est un maladie qui peut avoir un impact sur les rendements. Cette pathologie touche un large éventail de céréales, en particulier le blé, l’orge, l’avoine, le seigle et le triticale. En surface, elle peut sembler bénigne, se manifestant d’abord par un léger feutrage blanchâtre. Mais sa progression rapide, sa capacité à se développer dans différentes conditions climatiques et son impact direct sur la qualité des grains en font une problématique majeure pour les producteurs.

Description de l’oïdium des céréales

Blumeria graminis est un champignon ascomycète de la famille des Erysiphaceae. Il se distingue par son développement en surface des feuilles, tiges et épis, formant un mycélium visible à l’œil nu. Le champignon est spécialisé selon l’espèce hôte, ce qui signifie que chaque céréale est attaquée par une forme spécifique : 

  • f. sp. tritici pour le blé
  • f. sp. hordei pour l’orge, 
  • f. sp. avenae pour l’avoine,
  • f. sp. secalis pour le seigle

Cette spécialisation implique qu’il n’y a pas d’infection croisée entre espèces de céréales.

L’infection débute souvent tôt en saison, lorsque les conditions sont favorables. Les spores, transportées par le vent, colonisent rapidement les jeunes pousses. Le champignon se développe uniquement à la surface des tissus végétaux, puis forme des conidiophores responsables de la production de nouvelles spores. À la fin du cycle, des structures de conservation appelées cléistothèces se forment, permettant au champignon de passer l’hiver sur les résidus végétaux ou dans le sol.

Distribution de la maladie

L’oïdium des céréales est largement répandu dans toutes les régions céréalières du globe. Il est particulièrement présent en Europe, en Amérique du Nord, en Asie centrale et en Chine. Le champignon est transporté par les courants d’air, ce qui favorise une distribution homogène dans les parcelles. 

Symptômes causés par l’oïdium des céréales

Les premiers signes apparaissent généralement sur les jeunes feuilles sous forme de taches blanches cotonneuses visibles sur les deux faces. Ces taches s’étendent rapidement et se confondent pour former un feutrage blanc continu. En phase de sporulation, cette couche prend un aspect poudreux, souvent associé à une perte de vigueur des tissus.

Avec le temps, les taches virent au gris ou au brun rougeâtre, signe d’un vieillissement de la colonie fongique. Des ponctuations noires (cléistothèces) apparaissent sur les zones atteintes, marqueurs de la phase sexuée du champignon. Les feuilles atteintes finissent par jaunir prématurément puis se nécrosent.

Sur les épis, les symptômes apparaissent après l’épiaison. Des croûtes blanchâtres à grisâtres colonisent les glumes et les barbes. L’infection provoque une réduction du nombre d’épis, moins de grains par épi et un affaiblissement du poids des grains, avec un impact direct sur la rentabilité de la culture.

Biostimulants
Améliorateurs du sol

Situations favorables pour le développement de la maladie

  • Variétés sensibles : certaines génétiques sont naturellement plus exposées à l’oïdium.
  • Fertilisation azotée excessive en début de cycle : favorise un feuillage dense, propice au développement du champignon.
  • Semis trop dense : limite la circulation de l’air entre les plants, augmentant l’humidité résiduelle.
  • Parcelles mal drainées : favorisent les microclimats humides en surface du couvert.
  • Climat doux avec alternance sec/humide : idéal pour les cycles de germination et sporulation.
  • Humidité relative élevée et températures entre 15 et 22 °C : conditions optimales pour la propagation du champignon.

Méthodes de lutte agronomique

La première étape consiste à choisir des variétés tolérantes à l’oïdium, particulièrement pour les cultures en zones à risque. L’adaptation de la densité de semis permet de maintenir un bon équilibre entre couverture du sol et aération des plantes. Une gestion raisonnée de l’azote, notamment en fractionnant les apports, limite les excès de végétation propices à la maladie. Ces leviers, combinés à une surveillance régulière des parcelles, permettent de limiter la pression du champignon sans dépendre exclusivement de traitements fongicides.

Aération des sol

Cette action est très importante car elle joue un rôle direct sur les maladies de l’avoine.
Drainage des parcelles

Traitement contre la maladie (Barrière physique)

En association CHITOPROTECT :

  • Culture céréalière : 1kg BENTOBIO + 1 L de CHITOPROTECT /ha /100 L d’eau
  • Maraichage : 3 Kg BENTOBIO + 1.5 L de CHITOPROTECT / ha / 300 L d’eau

En association avec PNPP : 1kg de BENTOBIO/100L d’eau accentue l’efficacité des macérations ( biostimulant)

Association avec les préparations à base de Cuivre : Dose de 1kg de BENTOBIO/100L d’eau

Bentobio se dilue parfaitement dans l’eau et n’engendre pas d’abrasion des systèmes de pompes 

Les doses indiquées sont à adapter selon besoins et objectifs

En poudrage : De 8 à 15kg/ha

Biostimulants contre les maladies

  • YAKADOP (Dose conseillée : 5 litres/ 100 litres d’eau / hectare)
  • YAKAPRO (Dose conseillée : 5 à 10 litres / 100 litres d’eau / hectare)

Enrobage des semences

Pour une protection contre les maladies cryptogamiques du sol comme l’odium des céréales.

Dose conseillée pour 100 kg de semences, multiplier les doses en fonction du volume de semences

100 ml CHITOPROTECT + 900 ml YAKASEM /100 kg de semences.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements

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