Puceron du maïs (Rhopalosiphum maidis) : comment lutter ?

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Dans les cultures de maïs, les attaques de pucerons peuvent passer inaperçues… jusqu’à ce que les dégâts deviennent visibles. Parmi les espèces les plus répandues et les plus problématiques figure Rhopalosiphum maidis, plus connu sous le nom de puceron vert du maïs. Présent sur l’ensemble du pourtour méditerranéen en France, ce ravageur cosmopolite affecte le rendement, mais aussi la qualité des récoltes. Sa capacité à se reproduire rapidement, à coloniser différentes parties de la plante et à transmettre des virus phytopathogènes en fait un adversaire redouté par les professionnels des grandes cultures.

Description du puceron vert du maïs

Le puceron vert du maïs (Rhopalosiphum maidis) appartient à la famille des Aphididae, un groupe d’insectes suceurs bien connu pour ses capacités d’infestation rapide. Cette espèce se rencontre dans de nombreuses régions du monde, en particulier dans les zones tempérées à chaudes. En France, sa présence est particulièrement marquée dans le Sud et sur le pourtour méditerranéen, où les conditions climatiques favorisent son développement.

Bien qu’il soit principalement inféodé au maïs (Zea mays), Rhopalosiphum maidis peut également infester d’autres graminées telles que le sorgho, l’orge, le blé, l’avoine ou le seigle. Cette diversité d’hôtes permet au puceron de maintenir sa population sur différentes cultures, augmentant ainsi le risque d’infestation croisée d’une parcelle à l’autre.

Description morphologique

Larve

  • Taille : de 0,5 mm à 1,3 mm
  • Couleur : verte, fonçant progressivement à mesure qu’elle atteint la maturité

Adulte

  • Taille : entre 1,8 mm et 2,2 mm
  • Forme : corps rectangulaire
  • Couleur : vert très sombre, avec un aspect mat
  • Antennes : courtes
  • Pattes : noires
  • Cornicules : noires, petites et renflées
Biostimulants
Améliorateurs du sol

Cycle de vie de Rhopalosiphum maidis

Rhopalosiphum maidis présente un cycle de vie typique des espèces anholocyliques, c’est-à-dire qu’il se reproduit exclusivement par parthénogenèse. Ce mode de reproduction asexuée permet un développement continu de colonies, sans besoin d’accouplement. Chaque femelle donne naissance à des larves vivantes, capables de se nourrir dès leur apparition, ce qui favorise une multiplication rapide sur la plante hôte.

Plusieurs générations peuvent se succéder au cours d’une seule saison culturale. Dans les régions froides, le puceron vert du maïs ne survit pas à l’hiver, ce qui limite sa propagation. En revanche, dans les zones méditerranéennes où les températures restent douces, les populations peuvent se maintenir d’une saison à l’autre sur des hôtes alternatifs.

Localisation sur les plantes

Le puceron vert du maïs s’installe préférentiellement sur les zones tendres et riches en sève. On l’observe sur les tiges, la face supérieure des feuilles et surtout sur les soies (styles) de la plante. Cette dernière localisation est particulièrement préoccupante car elle coïncide avec la période de pollinisation du maïs. Une forte présence de pucerons à ce moment-là peut perturber la fécondation et avoir des répercussions directes sur la formation des épis.

Quels sont les dégâts causés par le puceron vert du mais ?

Les dommages causés par Rhopalosiphum maidis résultent de plusieurs mécanismes. Le premier est direct : en prélevant la sève des tissus végétaux, le puceron provoque des déformations et un enroulement des feuilles. La croissance de la plante est ralentie, ce qui se traduit par un affaiblissement général des cultures, notamment en cas d’infestation précoce ou massive.

Le second type de dégât concerne la reproduction. En se fixant sur les soies du maïs, le puceron gêne la pollinisation, ce qui peut entraîner une mauvaise formation des grains et donc une diminution du rendement.

Enfin, les colonies sécrètent une grande quantité de miellat, une substance sucrée qui favorise le développement de la fumagine, un champignon noir. Cette couche fongique recouvre les feuilles et diminue la capacité de photosynthèse, affectant la qualité de la plante et sa productivité. En parallèle, le puceron agit comme vecteur de virus phytopathogènes, aggravant l’état sanitaire des parcelles infestées

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Ainsi que l’application de biostimulants :

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    Dose d’application : 5 à 10 litres / 100 litres d’eau/ hectare

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