Quels traitements contre l’anthonome du fraisier ?

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L’anthonome du fraisier, aussi connu sous le nom scientifique Anthonomus rubi, est un ravageur bien connu des producteurs de fraises et de framboises. Ce petit charançon noir s’attaque aux boutons floraux des fraisiers, et compromet sérieusement la floraison et la production. Une attaque importante peut anéantir une grande partie de la récolte, avec des pertes qui atteignent parfois 80 %. Comment identifier ses dégâts ? Quelles stratégies de lutte mettre en place pour l’éviter ?

Identification et description de l’anthonome du fraisier

L’anthonome du fraisier (Anthonomus rubi), aussi appelé anthonome du fraisier et du framboisier, est un insecte appartenant à l’ordre des Coléoptères et à la famille des Curculionidés, couramment désignés sous le terme de charançons. Il s’agit d’un ravageur particulièrement redouté par les producteurs de fraises et de framboises, en raison des dégâts qu’il occasionne directement sur les boutons floraux, compromettant ainsi la production.

  • Adulte : Petit coléoptère noir mat mesurant de 2 à 4 mm, recouvert d’une fine pubescence grisâtre. Il possède un long rostre et des antennes fines. Ses élytres, courts et striés, recouvrent partiellement son abdomen.
  • Œuf : Ovale, blanc translucide, lisse et brillant. Il mesure environ 0,5 mm de long sur 0,35 mm de large et se développe en 5 à 6 jours.
  • Larve : De couleur blanc crème à blanc, elle atteint 3 à 3,5 mm. Sa tête est brun clair et son corps recourbé ou arquée. Elle se nourrit à l’intérieur des boutons floraux pendant 18 à 22 jours.
  • Chrysalide : Elle se forme directement dans le bouton floral. Après environ 8 jours, l’adulte perce le bouton pour en sortir et débute un nouveau cycle.

Quelles sont les plantes hôtes de l’anthonome du fraisier ? 

L’anthonome du fraisier cible principalement :

  • Les fraisiers (Fragaria spp.)
  • Les framboisiers (Rubus idaeus)

Il peut également se développer sur d’autres hôtes secondaires et plantes sauvages comme :

  • La ronce (Rubus spp.)
  • Les rosiers et églantiers (Rosa spp.)
  • Le mûrier
  • Le bleuetier
  • Les fraisiers sauvages

La présence de ces hôtes secondaires à proximité des cultures peut favoriser le maintien et la prolifération des populations de ce ravageur.

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Lutte biologique

Cycle de développement

L’anthonome du fraisier ne produit qu’une seule génération par an. Les jeunes adultes apparaissent à la fin du printemps. Ils s’alimentent quelques jours sur les jeunes feuilles et les corolles des fraisiers et framboisiers, puis entrent en diapause. Pendant cette période, ils se réfugient sous les écorces ou dans d’autres abris naturels, en attendant le retour du printemps.

À la sortie de la diapause, les adultes se réactivent et s’accouplent. Les femelles utilisent leur rostre pour forer les boutons floraux et y déposer leurs œufs. En incisant le pédoncule floral, elles stoppent la circulation de la sève, provoquant ainsi le dessèchement et la chute des fleurs. Chaque femelle peut pondre jusqu’à une centaine d’œufs au cours de sa vie. Le développement larvaire s’effectue à l’intérieur du bouton, qui ne donnera alors aucun fruit.

Ce cycle confère à l’insecte une discrétion redoutable : souvent, les dégâts ne sont visibles qu’après que la ponte a eu lieu et que les boutons ont commencé à tomber.

Quels sont les dégâts causés par l’anthonome du fraisier ?

Les attaques d’Anthonomus rubi se concentrent principalement au printemps, au moment où les fraisiers et framboisiers développent leurs boutons floraux. Les conséquences peuvent être spectaculaires dans les plantations infestées.

Les boutons floraux touchés présentent une coupe nette du pédoncule. Ils pendent mollement ou tombent au sol. Lorsqu’ils restent attachés à la plante, ils se dessèchent et ne produisent aucun fruit. Chez les fraisiers, ces pertes se traduisent directement par une réduction significative du rendement. Les plantations âgées sont souvent plus affectées, en raison d’une densité de végétation et d’une présence accrue de foyers de reproduction.

Les adultes peuvent également perforer les pétales lors de leur alimentation, laissant des marques visibles sur les fleurs. Mais les pertes les plus importantes proviennent des larves, qui détruisent les boutons de l’intérieur. Sans intervention, ces dégâts peuvent compromettre la rentabilité de la production et fragiliser les cultures.

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Photo : Shutterstock

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