Puceron de l’épi des céréales (Sitobion avenae) : comment lutter naturellement ?

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Chaque printemps, un minuscule insecte s’invite dans les parcelles de blé, d’orge ou d’avoine, avec des conséquences parfois lourdes pour les rendements : le puceron de l’épi, Sitobion avenae. À peine visible à l’œil nu, il prolifère à grande vitesse sur les feuilles et les épis, au moment même où la céréale concentre ses efforts pour produire des grains. Derrière sa discrétion se cache un redoutable adversaire pour les céréaliers. Bonne nouvelle : il est possible d’agir en amont et naturellement, en combinant surveillance rigoureuse, pratiques agronomiques adaptées et solutions biologiques que propose Agrobiotop.

Description du puceron de l’épi des céréales

Sitobion avenae, plus connu sous les noms de puceron des épis des céréales, puceron du blé ou petit puceron des céréales, fait partie de la famille des Aphididae, au sein de l’ordre des Hémiptères. C’est un insecte phytophage, inféodé aux graminées

Oligophage, il se nourrit exclusivement de plantes appartenant à cette famille, qu’elles soient cultivées ou sauvages. Sa présence est particulièrement marquée dans les zones tempérées de l’hémisphère nord. Ce ravageur figure parmi les plus nuisibles pour les céréales, notamment au printemps. En particulier, il peut fortement compromettre les rendements lorsque sa population explose au moment de l’épiaison.

Morphologie du puceron de l’épi des céréales

Chez Sitobion avenae, deux formes adultes coexistent : aptère et ailée.

Les adultes aptères mesurent de 2 à 3 mm. Leur coloration varie du jaune au vert, parfois rouge à violet selon les individus. Leur silhouette est allongée, avec des cornicules noires nettement visibles, deux fois plus longues que la queue (ou cauda). Les antennes sont noires, tandis que les pattes sont jaunes.

Les adultes ailés, reconnaissables à leurs ailes membraneuses, présentent une tête et un thorax brun rouge, tandis que l’abdomen peut être rouge ou vert, souvent orné de 5 à 6 taches sombres sur les côtés. Le reste de leur morphologie reste proche de celle des individus aptères.

Quelles sont les plantes hôtes du puceron de l’épi des céréales ?

Les hôtes sur lesquels Sitobion avenae se développe actuellement sont principalement des graminées :

  • Blé
  • Orge
  • Avoine
  • Seigle
  • Maïs
  • Riz (plus rarement)
  • Dactyle
Biostimulants
Améliorateurs du sol

Cycle biologique de Sitobion avenae

Le cycle de Sitobion avenae s’adapte aux conditions climatiques et aux cultures présentes dans l’environnement. L’hiver est une période clé : l’espèce passe cette saison sous forme d’œufs déposés à l’automne sur les chaumes de graminées, parfois sur les ronces ou les églantiers. Lors d’hivers doux, une reproduction parthénogénétique permet à certaines colonies de persister sur les repousses de céréales d’hiver.

À la sortie de l’hiver, les œufs éclosent et donnent naissance à des femelles fondatrices aptères, qui entament la colonisation des jeunes feuilles supérieures. Cette phase est suivie, au printemps, par l’apparition d’individus ailés qui migrent sur les épis au moment de leur sortie.

Durant l’été, lorsque la pression augmente ou que les céréales atteignent le stade pâteux, de nouvelles générations d’ailés apparaissent. Ces individus se déplacent alors vers d’autres graminées encore vertes, comme le maïs.

À l’automne, la réduction de la photopériode et la baisse des températures déclenchent la production de formes sexuées. Les femelles sexuées pondent les œufs d’hiver qui assureront la survie de l’espèce jusqu’à la prochaine saison.

Quels sont les dégâts causés aux cultures par le puceron de l’épi des céréales ?

Les premiers signes d’infestation apparaissent généralement au début de l’épiaison. Les pucerons colonisent d’abord les feuilles supérieures, puis s’installent massivement sur les épis, du stade floraison au stade pâteux.

Les dommages directs sont les piqûres sur les feuilles et les épis, qui perturbent le remplissage des grains. En cas de forte infestation, la perte de rendement peut atteindre jusqu’à 25 à 30 quintaux par hectare.

Les dégâts ne sont pas uniquement mécaniques. Le miellat excrété par les pucerons favorise le développement de fumagine, une moisissure noire qui réduit la qualité commerciale des récoltes. Par ailleurs, Sitobion avenae est un vecteur reconnu du virus de la jaunisse nanisante de l’orge (BYDV), ce qui augmente encore son impact sanitaire sur les cultures.

La lutte contre Sitobion avenae passe avant tout par une stratégie intégrée, qui combine suivi rigoureux, pratiques culturales  (SILIBOOST sols) et la valorisation des auxiliaires naturels. La présence de coccinelles, de syrphes ou de microhyménoptères parasites dans les parcelles joue un rôle régulateur important, notamment au printemps. Favoriser leur présence passe par le maintien de haies, de bandes enherbées ou d’abris végétaux dans le paysage agricole.

Nous vous recommandons d’abord l’amélioration des sols grâce :

Ainsi que l’application de biostimulants :

  • Biostimulant YAKADOP : C’est le premier rempart contre les ravageurs et maladies. Il fortifie et stimule la végétation favorisant une résistance contre les attaques de ravageurs (pucerons) en déclenchent des Phytohormones végétales (Auxine, Acide salicylique), acides aminés et vitamines permettant aux cultures une résistance plus importantes aux différentes attaques.
    Dose d’application : 5 à 10 litres / 100 litres d’eau/ hectare

Contre les ravageurs des céréales comme le puceron de l’épi des cérales, nous vous conseillons :

  • YAKASELF : Dose de 10 litres/ 100 litres d’eau/hectare

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